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Written by: AbuOmar

Category: Da'wah aux hindous

Published: 25 August 2025

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L’hindouisme est une religion originaire d’Inde et qui y est toujours pratiquée, ainsi que dans les pays de la sphère culturelle indienne (principalement l’Asie du Sud-Est) et ceux qui comptent des communautés indiennes (principalement l’Asie du Sud-Est, l’Afrique de l’Est, l’Afrique du Sud et la Grande-Bretagne). Le mot hindou dérive du sanskrit sindhu (« rivière », plus précisément l’Indus) ; les Perses du 5e siècle avant J.-C. appelaient les hindous par ce nom, les identifiant comme le peuple du pays de l’Indus. Les hindous eux-mêmes définissent leur communauté comme Sanatana Dharam « vieille tradition » ou Vedantic Dharam « ceux qui croient aux Védas » ou « ceux qui suivent la voie (dharma) des quatre classes ou castes (varnas) et étapes de la vie (ashramas) ».

Principes fondamentaux

Parmi les hindous, il y a beaucoup plus d’uniformité dans les rituels que dans les croyances, bien que tous partagent très peu de pratiques ou de croyances. De nombreux hindous vénèrent Shiva, Vishnu ou la déesse (Devi), mais ils vénèrent également des centaines de divinités mineures supplémentaires propres à un village particulier ou même à une famille particulière. Il n'existe pas de hiérarchie doctrinale ou ecclésiastique dans l'hindouisme, mais la hiérarchie complexe du système social (qui est indissociable de la religion) donne à chaque personne un sentiment d'appartenance au sein de l'ensemble.

 Les Écritures

Les hindous ont plusieurs écritures sacrées. Parmi celles-ci, on trouve les quatre Védas (Rig, Sam, Yajar, Atharva) et les dix Upanishads principaux, les dix-huit Puranas et deux épopées appelées Ramayana et Mahabarata. Et le livre le plus lu parmi les hindous est la Bhagavad-Gita. La Bhagavad-Gita fait partie du Mahabarata.

 Philosophie

Cette riche littérature comprend une cosmologie complexe. Les hindous croient que l'univers est une grande sphère, un œuf cosmique, dans lequel se trouvent de nombreux cieux concentriques, des enfers, des océans et des continents, avec l'Inde au centre. Ils croient que le temps est à la fois dégénératif, passant de l'âge d'or, ou Krita Yuga, à deux périodes intermédiaires Les périodes de bonté décroissantes, jusqu’à l’âge actuel, ou Kali Yuga – et cycliques. À la fin de chaque Kali Yuga, l’Univers est détruit par le feu et le déluge, et un nouvel âge d’or commence. La vie humaine est également cyclique, impliquant une transmigration. Après la mort, l’âme quitte le corps et renaît dans le corps d’une autre personne, d’un animal, d’un végétal ou d’un minéral. Ce processus d’enchevêtrement sans fin dans l’activité et la renaissance est appelé Samsara.

 Doctrine de l’atman-brahman.

Les hindous croient en un principe incréé, éternel, infini, transcendant et englobant, qui, « comprenant en lui-même l’être et le non-être », est la seule réalité, la cause et le fondement ultimes, la source et le but de toute existence. Cette réalité ultime est appelée Brahman. En tant que tout, Brahman fait émaner de lui-même l’univers et tous les êtres, se transforme en univers ou assume son apparence. Brahman est en toutes choses et est le Soi (atman) de tous les êtres vivants. Brahman est le créateur, le conservateur ou le transformateur et le réabsorbeur de toutes choses. Bien qu'il soit un Être en soi, sans attributs ni qualités et donc impersonnel, il peut aussi être conçu comme un Dieu personnel supérieur, généralement comme Vishnu ou Shiva.

Ahimsa : non-violence

Une autre caractéristique de l’hindouisme est l’idéal d’ahimsa. L’ahimsa, ou l’absence de désir de nuire, est considérée par les penseurs indiens comme l’une des pierres angulaires de leur éthique. Historiquement, l’ahimsa n’a aucun lien avec le végétarisme ; dans l’Inde ancienne, tuer des gens à la guerre ou lors de la peine capitale et tuer des animaux lors des sacrifices védiques étaient acceptables pour de nombreuses personnes qui, pour d’autres raisons, s’abstenaient de manger de la viande. Cependant, les deux mouvements se sont renforcés mutuellement par le concept commun de réticence à tuer et à manger des animaux, et ensemble, ils ont contribué à l’importance croissante de la protection et de la vénération de la vache, qui donne de la nourriture sans avoir à être tuée. Ni l’ahimsa ni le végétarisme n’ont jamais été pleinement acceptés. Aujourd’hui encore, de nombreux hindous mangent du bœuf, et la non-violence n’a jamais été une caractéristique notable du comportement hindou.

Trois margas : les chemins vers le salut

Les hindous ne sont pas d’accord sur la voie (marga) vers l’émancipation finale (moksha). Trois voies vers le salut sont présentées dans un texte religieux extrêmement influent, le Bhagavadgeetaa (Chant du Seigneur ; vers 200 av. J.-C.), selon lequel ce ne sont pas les actes eux-mêmes mais le désir de leurs résultats qui produit le karma et donc l’attachement. Ces trois voies vers le salut sont

(1) le karma-marga (« la voie des devoirs »), l’accomplissement désintéressé des obligations rituelles et sociales ;

(2) le jnana-marga (« la voie de la connaissance »), l’utilisation de la concentration méditative précédée d’un entraînement éthique et contemplatif long et systématique, le yoga, pour obtenir une vision supra-intellectuelle de son identité avec Brahman ; et

(3) le bhakti-marga (« la voie de la dévotion »), la dévotion à un Dieu personnel. Bien que la recherche du moksha n’ait jamais été l’objectif de plus d’une petite minorité d’hindous, la libération était un idéal religieux qui affectait toutes les vies…

Pour l’hindou ordinaire, le but principal de la vie mondaine réside dans la conformité aux devoirs sociaux et rituels, aux règles de conduite traditionnelles de sa caste, de sa famille et de sa profession. De telles exigences constituent le dharma (loi et devoirs) d’un individu, sa propre part de la stabilité, de la loi, de l’ordre et de l’équilibre fondamental plus larges du cosmos, de la nature et de la société. Le dharma (traditionnel) sanaatana – un terme utilisé par les hindous pour désigner leur propre religion – est une approximation proche des « pratiques religieuses » dans l’occident. (p. 521)1